R.A.G.E est le deuxième volet d'un diptyque sur la censure.
Après "Les Mains de Camille", inspiré de la vie de Camille Claudel, femme artiste du XIXème confrontée à la censure de son époque, R.A.G.E met en scène un personnage masculin qui, fort de sa pluralité, se joue des codes et des masques pour retrouver sa pleine liberté d'expression.

R.A.G.E raconte la trajectoire de vie d'un homme qui passe par le mensonge pour raconter sa vérité. D'un homme qui ment par franchises et qui manigance l'une des plus belles supercheries identitaires du siècle dernier.
R.A.G.E, c'est le récit d'une belle imposture.
R.A.G.E mélange marionnette et magie. Le geste visible de la manipulation d'objet et le geste invisible de l'effet magique. Celui avoué et dissimulé.
R.A.G.E c'est une idée de disparition et de renaissance, de virginité éternelle, d'être à jamais tout neuf.

Dans R.A.G.E tout est mélangé. Les spectateurs et les acteurs, le plateau et la scène, il n'y a ni mur, ni places numérotées. L'espace public devient un lieu d'exploration et le public est lui aussi mis en scène.

R.A.G.E sont les véritables initiales du personnages dont nous allons nous inspirer pour raconter notre spectacle. La vérité d'un homme se trouve bien souvent dans ce qu'il cache.

Et si nous préservons aujourd'hui encore le secret de son identité, c'est pour faire vivre l'esprit de son subterfuge et garder notre R.A.G.E intacte.

R.A.G.E 2015